en pénètrant dans la basilique de Santa Croce on est saisi par son style gothique florentin dépouillé,
des lignes pures, des arcades élancées et un plafond de bois sculpté superbe, ampleur et sobriété …
Les inombrables pierres tombales qui jonchent le sol, ainsi que les monuments funéraires des Toscans célèbres qui reposent à jamais dans la basilique lui ont valu son surnom de « panthéon florentin »,
la chaire en marbre de Benedetto da Maiano est accessible par un escalier creusé dans l’épaisseur du pilier, les reliefs de Saint François la décorent:
Le choeur et ses superbes fresques est en rénovation, mais on peut admirer le travail des restaurateurs perchés sur d’impressionnants échafaudages et travaillant sous des puissants projecteurs… On devine la beauté des fresques à restaurer et du choeur
on devine sur l’autel du choeur le grand polyptyque du XIVe S. représentant la vierge, les saints et les pères de l’égise et le superbe crucifix peint par un élève de Giotto.
Au sol les monuments funéraires en marbre sont parfois entourés de cordes ou masqués pour les protéger du piétinement des visiteurs.
quelques détails des fresques des chapelles,
la splendeur d’un autel dédié à la vierge,
tombeau de Machiavel:
celui de Michel Ange ( ci dessous)dessiné par Vasseri est orné par des allégories de la peinture, de la scupture et de l’architecture qui ne se remettent pas d’avoir perdu leur maître, le buste de l’artiste fut exécuté à partir de son masque mortuaire…
l’église de Santa Croce est décrite comme l’une des plus belles églises gothiques d’Italie,
et certainement une sorte de chantier ouvert qui en l’espace de 700 ans a vu fleurir d’exceptionnels témoignages religieux, artistiques et civils,
Dante n’y a qu’un monument vide car son corps est à Ravenne ou il mourut en exil mais qu’importe son monument l’attends Florence réclamant régulièrement depuis 1396 sa dépouille à la ville de Ravenne…
Dans les chapelles latérales on retrouve toute ‘histoire de la peinture florentine du XIVe…
A côté de la Basilique on découvre le coître mais cela fera l’objet de notre prochaine visite qui clôturera ce carnet de voyage sur Santa Croce…
Alors à demain?
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