ce rêve étrange et pénétrant, d’une femme inconnue et que j’aime et qui m’aime,
et qui n’est chaque fois, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre,
et m’aime et me comprend. Paul Verlaine
c’est le poème qui m’est venu à l’esprit quand un soir alors que je photographiais cette masquée, elle est venue vers moi pour me murmurer en me tendant une carte: « vous m’avez photographiée hier mais j’ai deux costumes »
J’ai regardé la carte et découvert que celui-ci elle l’avait appelé Rougerose, et que l’autre était celui de la princesse Narcisse, tout en nuance de vert pâle et de jaune, celui qui annonce le printemps avec les narcisses qui fleurissent…
J’ai continué à la photographier ce jour là dos à la lagune avec au loin Venise en toile de fond, elle était délicate avec son ombrelle de dentelle noire, son petit chapeau de paille orné de dentelle noire, son éventail et son petit sac dans lequel elle avait disposé ses cartes de visite …
Les cartes données aux photographes nous permettent de reconnaître les masques, et de leur faire parvenir une photo…
ou tout au moins de mettre un nom sur les personnes dont nous saisissons quelques images,
Cette jolie dame d’un siècle dernier, s’appelle donc Marie-Delphine!
sur sa carte juste un petit mot: 1 photo me ferait plaisir!
Laquelle choisir?
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