La vie est loin d’être un long fleuve tranquille,
j’en fait comme vous tous l’expérience chaque jour parfois les turbulences sont si fortes qu’elles nous laissent sur le bord de la route… ou parfois le long du fleuve comme ces bateaux attendant la marée pour se remettre à flot:
je n’ai pas l’âme joyeuse, elle est même plutôt sinistre, alors je serre les dents,
Vous êtes un beau ciel d’automne, clair et rose!
Mais la tristesse en moi monte comme la mer,
Et laisse, en refluant, sur ma lèvre morose
Le souvenir luisant de son limon amer. Charles Baudelaire (les fleurs du mal)
me restera de cette semaine le souvenir d’une jolie balade dimanche dernier à richmond
le reste n’est que souvenirs « Horibilis » d’une situation que je ne maîtrise plus…et puisque mon fils hier a souhaité que je meurs le plus rapidement possible, je mets mon masque comme celui photographié à Venise au carnaval de l’an passé, il me protégera des coups et blessures.
un jour lorsqu’il sera trop tard il se rendra peut-être compte de ce qu’il a perdu il n’y aura plus alors de retour en arrière, il n’y aura plus de grilles ouvertes pour revenir il n’y aura que le goût amer du plus jamais… mais cela il ne le sait pas encore…
les feuilles mortes se ramassent à la pelle, les souvenirs et les regrets aussi…Jacques Prévert
et je reprends la route de ce dimanche d’automne bien gris,
me reste le souvenir de cet autre dimanche d’automne beau et doux, insouciant et heureux ou loin de mon quotidien je profitais de la vie…
et je vous offre un peu de couleur pour terminer ce billet sur une note de douceur
avec ces fleurs d’automne,
et je vous souhaite un très beau dimanche, plein de joie, de rire et d’amour
je suis bien triste pour toi… je ne connais pas l’origine de votre différent, mais souhaiter une chose pareille à sa maman est un crime… je comprends oh combien ta tristesse….bisous
Bon dimanche en espérant que tu le passes sereinement. bises.
Comme je t’ai écris tout à l’heure, ne perds pas espoir. Je pense que tous ces mots qui le dépassent ne sont que cris dans son cœur meurtri par quelque chose que lui même n’identifie pas. Fais confiance aux médecins. Ils sont neutres et sauront vous écouter à tour de rôle. J’ai le souvenir aussi horrible d’un 22 août à Lariboisière où ma fille avait été transportée d’urgence. Sur le brancard, elle m’a crié des choses aussi terribles. J’ai cru mourir là comme ça. Les médecins m’ont rassuré et m’ont assuré qu’il n’en serait rien car « son terreau était bon ». Fais toi accompagner par ta fille. La mienne, la grande était avec moi. Rien de tel mais un traumatisme du à un chagrin d’amour… Aujourd’hui, elle se reconstruit sereinement et son petit neveu y aide beaucoup car elle en est folle… Courage Catherine et plein de bisous.
Merci d’avoir eu le courage de nous gâter avec un beau billet aux superbes photos. Billet rempli de ton chagrin et je le comprends. Comme te te l’ai écrit, il souffre comme un damné de l’indifférence de l’absent. Et en toute logique pour lui mais en toute injustice pour toi, tu es celle qui est présente, gentille et aimante : c’est donc toi qui prend en pleine figure les manifestations de son mal être. Il te faudrait pouvoir exposer cela à un médecin, un vrai, qui saurait gérer ! Je te souhaite de le trouver très vite. Doux dimanche Catherine 🙂 Gros bisous
Je m’absente de la toile et je te retrouve triste de l’attitude de ton fils. C’est compréhensible que tu sois chamboulée mais çà me fait énormément de peine de te savoir si mal mon amie.
J’en ai eu des reproches à faire à mes parents mais jamais je n’ai souhaité leur mort.
Quand ma mère a fait son AVC on nous disait qu’elle resterait comme un légume mais je n’ai jamais pourtant souhaité qu’elle parte ainsi dans son coma.
J’ai prié qu’elle vive, qu’elle s’en sorte même si je sais qu’elle ne m’a jamais désirée.
C’est dur à écrire mais je suis un accident de la vie pour elle mais pour autant je l’aime à ma façon, je ne lui en ai jamais rien dit, je l’ai appris par une autre personne à qui elle a osé dire çà. Alors ton fils qui a une maman aimante ne sait pas ce qu’il a comme chance.
Je suis là Catherine, je ne t’oublie pas et je vais prendre un peu de temps pour t’envoyer ces mots que j’aime écrire. Des gros bisous de ton amie du sud.
Joli texte accompagné de très belles photos..
bon courage.
merci Catherine pour ce billet que tu à pris le courage d ‘écrire
je suis navrée pour toi
le temps atténuera les choses , vos différents je l ‘espére de tout cœur pour vous
je veut aussi te dire que ta gentillesse , ta sensibilité et ton esthétisme me ravi
chaque fois que je te lit
je t embrasse amicalement
bises chére amis
kenavo
Que c’est triste, en effet ! Il ne se rend pas compte de ce qu’il dit et je suis sûre qu’il regrette déjà. Laisse-lui une porte entrouverte pour qu’il puisse s’excuser, revenir sur ces pas et effacer cette parole malheureuse.
Gros bisous, ma Catherine, et ne pleure pas. Tout cela ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir.
J’ai pris un bol d’air pur grâce à toi
Bisous ma belle
mon médecin m’a dit une fois que ce sont les personnes les plus aimées qui en prennent plein la figure (dans un autre genre , avec ma mère)
tu es là, tu lui sers d’exutoire
gros bisous
Ces mots qui sortent de la bouche de ton enfant doivent en effet te faire atrocement souffrir. C’est une situation tres triste, je comprends ton chagrin Catherine. Merci pour ces jolies photos, ces pepites de bonheur, que tu arrives toujours a trouver meme quand ton ciel est tres gris.
Coourage et de gros bisous de nous deux. Prends soin de toi.
Je découvre aujourd’hui seulement votre blog aux magnifiques photos.
Que penser lorsque c’est une mère qui souhaite à son fils « le pire des malheurs » ?
lequel en est tombé gravement malade.
Votre fils n’a pas voulu de telles paroles, elles ont dépassé sa pensée. Vous en êtes meurtrie, mais au fond de lui il vous aime profondément et les choses vont s’arranger.
Je suis triste pour toi Catherine et j’avoue que je ne sais quoi te dire pour te réconforter ! Juste que j’espère que ça va s’arranger pour toi, pour vous … Je pense bien fort à toi et te souhaite beaucoup de courage pour digérer tout ça …
Très beau dimanche malgré tout !
Grosses bises
Cathy
Tes photos sont tout simplement splendides, ça fait du bien de les retrouvées.
POur ce qui est de ton fils je ne sais trop quoi dire, à part que je te fais d’énormes bisous, ce n’est pas grand chose, mais si ça peut réduire un peu ta peine, c’est ce qui compte <3