j’ai fait des plans, j’ai essayé de me persuader,
j’ai tenté de croire qu’avec le temps, tout irait bien,
j’ai tenté de croire que je tiendrais bon, qu’avec un décor plus cosy et pratique,
je réussirai à revivre dans ce quartier.
j’ai oublié que je ne le voulais plus, que je ne l’aimais plus ce quartier, l’avais-je réellement jamais aimé, que je ne voulais pas rester,
que pour moi la fuite était vitale, la seule solution pour aller mieux et oublier,
ma solution…
j’ai oublié mes mots pour oublier mes maux,
j’ai voulu oublier la bêtise,
oublier la méchanceté personnifiée,
oublier le visage du mal,
j’ai voulu oublier que j’avais rencontré le diable
j’ai été contre mon idée première de partir définitivement,
je me suis laissée convaincre,
j’ai été convaincante,
j’ai voulu faire plaisi,
je me suis oubliée,
je me suis fais une raison,
j’ai voulu y croire,
croire que nous pourrions vivre ici en paix,
j’ai cru un moment que cela serait possible,
j’ai oublié que le malin rodait sous ses traits,
j’ai tenté d’y croire, j’ai joué le jeu,
j’ai joué un rôle, j’ai mis un masque sur mon visage, j’ai de nouveau souri,
je l’ai oubliée quelques mois
j’ai repris espoir,
j’ai repris vie,
j’ai redécouvert la vie,
j’ai réalisé un rêve,
j’ai rencontré de nouvelles personnes,
j’ai aimé, je n’ai plus détesté,
je vous disais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis,
je me le dis encore …
on me disait tu ne la rencontreras pas souvent, jamais peut-être,
il suffisait de ne plus passer dans la rue, ne plus passer devant l’immeuble il suffisait de redevenir invisible au cas ou …
il suffisait de ne plus être moi,
on sous entendait que je devais être forte et raisonnable peut-être,
ce faisant on me culpabilisait, je n’étais plus la cible j’étais la cause… et tout recommençait,
la manipulation , la perversité …
Il a suffit d’un rien pour que tout s’écroule,
il a suffit d’une rencontre pour que je replonge dans les méandres de la peur,
que je m’imagine de nouveau cloitrée,
que je sois malade soudain à l’idée de la rencontrer, de la revoir,
j’avais oublié jusqu’à son visage, sa laideur quand elle distille sa haine sa voix s’est estompée au fil des mois, je ne veux plus le revoir, je ne veux plus l’entendre elle me donne envie de vomir,
je ne veux plus subir ses agressions
je sais que je pourrais répondre, que la violence des mots s’enchaîne et nous entraîne,
je ne veux pas lui dire merci, je ne voulais pas de son pardon,
on m’a dit quelle importance, tu n’as pas a t’en soucier elle t’insulte et alors,
les gens qui parlent ainsi n’ont pas subi cet enfer quotidien pendant ces deux année,
il a suffit d’un rien pour que je sois plongée de nouveau dans la réalité, dans cet univers de violence, de folie, celle de la jalousie, et de l’intolérance,
il a suffit d’un rien pour que je comprenne que j’avais tort de rester,
il a suffit d’un rien pour que je me reprenne,
il a suffit d’une médiation qui n’est qu’une mascarade pour que cela me rende malade et que je dise non,
il a suffit que je me souvienne que sa vie sera toujours celle d’une minable sans avenir, sans projets autre que de se vautrer dans ses délires, que la méchanceté est le moteur qui la nourrit et sa seule nourriture spirituelle et qu’elle n’a qu’un pois chiche dans sa cervelle,
il a suffit que je me souvienne que ma vie est définitivement plus riche que la sienne, que j’ai tout fait pour cela, que j’en suis fière et heureuse,
il faut que je me souvienne que quelque soit l’endroit ou je vis ma richesse est en moi,
il a suffit que je me demande ce que je veux ou ce que je ne veux plus,
je ne veux plus d’insultes dégradantes sur ma personne, je ne veux pas risquer le pire, je ne veux pas me laisser de nouveau prise dans l’engrenage de la haine,
je ne veux pas ou plus rencontrer le diable au coin de la rue, à la poste à un arrêt de bus, je ne peux l’empêcher de vivre,
je ne veux pas quelle me rende définitivement raciste, ni méchante,
je lui souhaite le pire mais cela ne viendra pas de ma personne,
elle a changé le cours de nos vies, elle nous a forcé à faire des choix,
elle nous a fait dévier du chemin,
je considère que c’est une force, une grande richesse que de savoir rebondir,
et nous pouvons partir, nous avons ce choix,
je ne veux garder que l’essentiel,
mon essentiel est à coup sur plus beau que le sien, mon essentiel est fait de choses qu’elle ne possédera jamais,
mon essentiel est ma vengeance car ma différence et ma richesse,
finalement peux m’importe la route il me suffit d’aller quelque part ou je me sente bien et je suis bien ici…
et je n’ai pas envie de laisser aucun chagrin me faire descendre de mon nuage
j’avais juste besoin de ces mots et de l’écriture pour l’exorciser!
<3
Comme je te comprends Catherine , tu as raison de rebondir et de choisir le bonheur loin du diable ! Si nos deux malades ont eu l’obligation de se soigner , les rondes quotidiennes de la police municipale et de la gendarmerie ont repris depuis cet été et si ils sont calmes jusqu’à présent, nous sommes toujours sur une poudrière ! Bon mardi Catherine Bisous
très joli billet… courage et persévérance
en te lisant , on sent comme cette affaire te tenait à coeur, et vu le fonctionnement de notre société, tu as choisi la bonne solution, laisser le diable en son enfer, où il finira par se consumer.
Tu seras bien plus libre, et pourras profiter de la vie.
Passe une bonne journée
Bises
Je suis vraiment touchée de la souffrance que cette poissonnière t’a infligée et j’espère que tu vas vite retrouver la paix intérieure et le bord de mer et la proximité de ce lieu magique va contribuer à ta guérison ! Je te souhaite une belle journée et te fais de gros bisous <3
S’écouter c’est important Catherine. Et tu l’as fait. Et tu as bien fait. Tout le monde pourra tout te dire mais toi tu as vécu l’enfer, tu sais ce que c’est et ce que ça fait. Tu es forte et belle, passionnée et prête pour le bonheur. Saisis le! Et vis en toute liberté.
Je t’embrasse bien fort et souviens toi que tu comptes et que tu as de la valeur, que personne ne peut t’ôter.
Prends soin de toi; tu es forte, tu as deja beaucoup subi, tu as été gentille, mais si on ne te renvoie que du négatif, devient un peu plus égoïste 😉
Coucou Catherine. Un long chemin vers la résilience et tu as su rebondir.
Je te ce poème de mon amie Marine qui justement parle très bien de ce long chemin
« Il te faudra suivre la rivière
En sortant sans crainte de la forêt
Laisser les broussailles derrière toi
Retrouver le chant biblique de l’eau
Bordée sur ses berges sinueuses
De fleurs blanches et jaunes
Continuer ta quête sans relâche
Comprendre que le bonheur
C’est maintenant
Les sommets aux rousseurs intenses
Te font une ombre protectrice
Le babil des oiseaux t’accompagne
Le cri bref du vautour fauve
Résonne sous la voûte céleste
Avances sans te décourager
Un peu plus loin t’attends
Un grand portail de verre
Tu sauras comment l’ouvrir
Tu as la force en toi
Pour vaincre les obstacles
Il faut croire en tes ressources
Malgré tes faiblesses et tes doutes
Tes multiples interrogations
Chaque herbe, chaque rameau
Chaque grain de sable
Est le début d’un monde nouveau
Plus beau, plus rassurant
Où tu auras su trouver ta place
Qui est unique »
© marine Dussarrat
Bises et bonne soirée
Tu as bien fait d’écrire, cela t’aura fait un bien fou
Et tu as raison , il te faut effacer cette personne de ta mémoire
Ta vie est devant
Bisous
@ Demain Catherine
Si tu la laisses te faire souffrir même en pensée c’est elle qui aura gagné !!!
Ne la laisse pas diriger ta vie et si tu as envie de partir fais-le…
Agréable nuit et gros bisous !
Lavandine
http://lorgnettedunjour.canalblog.com/
Comme je te le disais il y a quelques jours …je pense que vous avez pris la bonne décision !
Belle journée, bisous !
Cathy
C’est fait ? Tu n’y penses plus ? Si ? Tapes dans tes mains et dis tout le contraire. Une autre façon d’exorciser. C’est un des premiers entraînements des moines bouddhistes. Gros bisous
Ben dis donc finalement ça me fait du bien ce que tu dis à ton propos. Car ça me parle. Je me débats moi aussi avec des cons et il faut dire que c’est toujours les félons qui gagnent. J’espère simplement qu’une justice divine va faire son boulot. On se bat contre des moulins et finalement c’est toujours nous les emm…….. Bref je te remonte pas le moral, mais je vois que tu es plus forte que moi.Bisous EVELYNE
Les trois derniers com que des filles bien ! Je me compte dans le lot ! Heureuse pour le 30 ! Bisous
Il faut lâcher, avec ce genre de personnes, le survie est dans la fuite ! Gros bisous