l’intérieur du petit Trianon, à Versailles

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Le petit Trianon fut remeublé sous l’empire pour la sœur de napoléon Pauline, puis pour l’impératrice Marie-Louise, il fut occupé ensuite par le Duc d’Orléans, fils aîné du roi Louis Philippe.

le domaine de Marie-Antoinette dont le petit Trianon à Versailles ont été merveilleusement rénovés, mécènes et artisans ont oeuvrés pour la réhabilitation de ce lieu si magique. Le petit Trianon a été rénové en 2007 et 2008… J’avais gardé le souvenir d’un lieu vide de meubles, ou on visitait juste des pièces en enfilade…

J’ai donc redécouvert un lieu charmant qui se visite désormais entièrement (entresol et attique uniquement sur visite commentée) et je pense que je réserverais un jour prochain cette visite commentée…

ce jour là voici ce que nous avons pu admirer:

dans la première antichambre, le portrait de Marie-Antoinette à la rose peint en 1783 par Elisabeth Vigée-Lebrun , des bustes de LouisXVI et de JosephII empereur d’Autriche et frère de Marie-Antoinette

Marie-Antoinette, quinzième enfant de l’impératrice d’Autriche Marie-Thérèse de Habsbourg et de François-Etienne de Lorraine nait en 1755 à Vienne, elle épouse à Versailles le 16 mai 1770 le dauphin Louis Auguste de France, son destin est tracé…

Dès son accession au trône en 1774, Louis XVI offre le petit Trianon à la reine, la souveraine n’a que 19 ans. Elle s’approprie ce havre de paix, habituée depuis son enfance à la simplicité de l’étiquette de la cour de Vienne, elle s’accomode mal des apparats pesants du château de versailles et trouve au petit Trianon l’espace correspondant à un evie plus intime et plus conforme à ses goûts auprès de ses enfants loin des indiscrétions de la cour et des cérémonies officielles, elle peut enfin vivre en compagnie de ses proches amis sa passion pour le théâtre, l’opéra et la nature.

Elle parvient à réaliser le rêve selon lequel la femme l’emporterait sur la reine, elle se sent chez elle ici…

La restauration compète de ces lieux rappelle l’importance de ce lieu si emblématique de la fin l’ancien régime, quelques années avant que la révolution n’éclate, un symbole de vie de la douceur de vivre du XVIIIème siècle.

au rez de chaussée derrière l’escalier d’honneur au décor classique se situent les offices (les véritables cuisines se trouvaient près de la Chapelle à l’entrée des grilles, le réchauffoir a été reconstitué dans son état d’origine

l’argenterie: dans cette salle sont présentées dans des buffets les porcelaines de Sèvres livrées pour Louis XV et Marie-Antoinette

on regagne l’escalier pour accéder à l’étage supèrieur:

L’escalier est orné d’une rampe au chiffre de Marie-Antoinette:

la grande salle à manger est ornée de lambris des tables volantes étaient prévues pour cette pièce et la suivante

le salon de compagnie est aussi le salon des jeux et de la musique ses fenêtres donnent sur le jardin anglais,

on aperçoit au travers de l’une des fenêtres un arbre que j’ai photographié dans les jardins anglais:

les visiteurs sont arrivés, il commence à y avoir du monde dans les salons, il devient difficile de prendre des photo sereinement et sans flash, surtout pour restituer le cabinet intérieur ou des glaces mouvantes, il fut doté en 1776 d’un système ingénieux de poulies descendant les glaces à l’étage inférieur ce qui  permettait à la reine d’obturer les fenêtres à sa guise,

juste à côté se trouve la chambre de la Reine, qui servit d’abord à la Comtesse du Barry, puis à Marie-Antoinette qui l’occupa de 1777 à 1789,

nous terminerons la visite par la Garde-robe à chaise/ Salle de bains qui fut réaménagée en 1837 pour la Duchesse d’Orléans, épouse du fils aîné du roi Louis-Philippe: et la baignoire enjuponnée…

un dernier regard par les fenêtres de l’scalier du premier étage sur la cour d’honneur et la grille de l’entrée principale:

en sortant du petit Trianon, le temps est en train de changer, les nuages arrivent sur versailles, ce qui donne cette lumière superbe sur le temple de l’amour au fond du jardin anglais :

une si belle journée d’hiver:

nous quittons sur cette vision le domaine enchanteur de Marie-Antoinette, pour nous diriger vers le Grand Trianon qui fut la demeure de plaisance de louis XIV et de sa famille, une autre jolie balade que nous ferons demain, et qui terminera en beauté le cycle sur Versailles que je vous ai proposé…

j’ai été émerveillé par le travail de rénovation si soigné effectué par tous les corps de métiers qui ont du se succéder, entreprises, artisans, qui ont redonnés vie à ces lieux et qui nous permettent de les visiter en imaginant la vie des précédents occupants, un peu du fantôme de cette époque lointaine qui renaît et dont le souvenir nous envahit en pénétrant dans ces lieux si chargés d’histoire…

Alors, on se dit à demain?