la dernière partie de la visite se situe au Ground floor: le rez de chaussée en fait un entresol puisqu’il a fallu monter des marches de l’extérieur pour atteindre l’étage principal, c’est la partie qui au 18éme siècle était l’étage voué aux domestiques: cuisines, celliers,
le hall des serviteurs,
une pièce voutée revêtue d’un carrelage blanc et noir, avec une grande cheminée, le personnel y prenait ses repas sur de grandes tables en bois, il y avait probablement un miroir pour permettre au personnel de soigner son apparence,
la Chambre forte:
elle était remplie de la collection d’argenterie magnifique de la famille, qui datait des lointaines années 1690. Lorsque la famille résidait à Osterley au 18éme siècle, les récipients et assiettes en or et argent étaient disposés dans la salle à manger pour les grandes occasions
la cave à vin et à bière:
les caves à vin et à bière se situent sous le Hall d’entrée, une situation géographique qui permettait de garder une température constante, au 18éme siècle, la bière était généralement bu à la place de l’eau, cette boisson était alors réputée être plus hygiénique:
à Osterley la bière était brassée sur place dans une maison située la cour des écuries puis acheminée par tuyau au cellier ou elle était disponible au robinet. la plus légère des variétés était réservée au personnel et aux enfants, les plus fortes à la famille et à leurs invités,
le vin était également stocké ici, chaque jour le maître d’hôtel décantait la quantité de vin nécessaire et l’entreposait dans le garde manger afin que la vin atteigne la température de la pièce si c’était du vin rouge, ou le déposant dans de la glace si c’était du vin blanc,
l’approvisionnement et le stockage du vin et de la bière était le travail du maître d’hôtel.
la chambre de l’intendant:
cette pièce était utilisé par les membres plus âgés du personnel, qui faisait le lien entre le personnel et la famille Child, au 18éme siècle Mr Bund en charge de l’intendance était assisté par sa femme pour l’activité administrative,
cette pièce était un bureau meublé confortablement avec des fauteuils, canapés, tapis, bibliothèque et des tableaux…
personnel seulement, la porte qui menait aux étages?
l’arrière cuisine et la Cuisine:
elles étaient le centre névralgique des opérations domestiques, une véritable ruche, et vraisemblablement un environnement bruyant et chaud , à l’entrée l’usure des escaliers de pierre témoigne des incessants va et vient, la nourriture était sans cesse livrée -, préparée disposée sur des plateaux et emmené rapidement à l’étage, le personnel était dirigé par la cuisinière qui était assistée de deux filles de cuisine, le valet de la famille dormait dans une chambre à côté des cuisines.
Au 18éme siècle toute la nourriture était cuisinée sur une énorme cuisinière, celle actuellement exposée a été installée dans les années 1920, le four à pain date du 18éme siècle et le four à pâtisseries d’environ 1850
l’apple pie (la tarte aux pommes) est presque prête:
un dernier regard par les fenêtres de la cuisine:
il est temps de regagner l’extérieur et de quitter Osterley
une visite magique ou nous avons été transporté dans un autre univers tout au long de la visite,
Avez-vous aimé Osterley House?
La partie « laborieuse » de ces grandes maisons me laisse toujours rêveuse : une fourmilière au service d’une famille ! Merci pour cette intéressante visite 🙂 Belle semaine Catherine que je te souhaite calme avec une solution pour museler ta folle ! Bisous
merci Paulette, cette visite a été très sympa j’ai beaucoup aimé les cuisines et les mises en scène pour la folle a moins de la museler avec une camisole de force…bises
J’adore ces anciens intérieurs avec des objets usuels…
Superbe visite Catherine La cuisine est géniale. Merci de cet excellent partage Bise et bonne fin de journée ZAZA
C’est le genre de visite qui me plait aussi , de vastes pièces où l’on peut se bouger mais sûrement pas rester les deux pieds dans le même sabot car il devait falloir être rigoureux pour satisfaire les Maîtres de ces lieux
Merci pour cette visite intéressante 🙂
@ demain
C,est une très belle visite ,attrayante,complète ,on aimerait s’y mettre a table . Essayez d’oublier votre horrible voisine ,il est impensables que la justice de notre pays soit si peu efficasse. Pauvre France ,tout fou le camp dans notre pays. Prenez soin de vous chère Catherine. A demain .
Wow, quelle belle visite, cet endroit est merveilleux, superbe! Bise et bon lundi dans la joie!
Et bien ça va peut-être te paraître bizarre, mais avec les jardins c’est la partie que j’ai préférée ! Mais j’avoue que je n’aurais pas aimé y être domestique, la vie ne devait pas être facile pour eux !
Belle soirée, bisous !
Cathy
quelle intéressante visite
je suis ébahie devant cette cuisine
qui devait surement compter sur un imposant personnel
la cuisiniére à elle seule vaut la visite
j imagine la vie à cette époque
bonne journée pour toi
bises CATHERINE
Je suppose que servir était mieux que d’être aux champs mais, selon les maîtres, cela devait être l’enfer ou le paradis. A tout le moins, le purgatoire !
Un billet qui permet de ne pas oublier que ces belles résidences n’étaient pas que féerie !
Gros bisous et belle journée !