chronique d’un confinement série 2 #1

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je crois que nous entamons le début de plusieurs séries c’est un peu comme celles que nous prenons plaisir à revoir arriver sur nos petits écrans parfois déçus quand la série s’arrête brutalement pour cette série du confinement nous seulement je ne pense pas que cela soit un plaisir pour personne, mais surtout que nous serons mécontents si elle s’arrête (ce que je ne crois pas une seconde )

pour preuve, les infos qui tombent du genre: c’est fait,,;  le parlement après un gros coup de gueule ou perte des nerfs de notre ministre de la santé le parlement a donc adopté tels de bons petits soldats au garde à vous revenus dans le rang après avoir tenté de se rebeller samedi en fin de journée le projet de loi prolongeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 16 février prochain. Un régime transitoire suivra jusqu’au 1er avril prochain…je pense que cela nous donne une indication sur la suite de cette série des fois que nous n’aurions pas compris!

il va falloir être bien sagesse bien obéissants d’ici là…  

donc j’ai décidé de reprendre cette chronique du confinement série 2 qui me permettra de suivre l’évolution des choses et de voir passer les semaines, en fait je me refuse totalement à compter les jours (d’ailleurs parfois je ne sais plus quel jour nous sommes c’est dire) je préfère que les jours comptent et voici donc ma devise:

ce matin au petit déjeuner une gourmandise, une brioche aux pralines que l’Homme m’a ramené hier de la boulangerie en allant chercher le pain et marcher une heure

 le café du matin est un impératif sans lequel je ne démarre pas , nous sommes allés hier, et pour moi c’était ma seconde sortie un peu plus lointaine que la première jusque Nesspresso au passage Pommeraye, boutique ouverte jusqu’à quand la question est dans l’air, il nous restera la possibilité de commander sur le net

parce que moi j’en ai ras le bol de toutes ces fermetures, surtout que j’avoue ne pas bien comprendre sauf à me demander si ce n’est pas une action délibérée pour détruire l’économie, alors pour moi le café comme le thé est une boisson indispensable et du bon pas le lyophilisé celui qui passe dans ma machine

comme les fleurs qui permettent d’égayer la maison, deux fleuristes à côté de chez moi sont ouverts du click and collect je suppose on survit comme on peut 

car sinon j’ai pu constaté les rues quasi vides dans l’hyper centre de Nantes et les boutiques fermées comme un dimanche qui s’éternise

et j’en ai profité pour faire le plein de mes magazines le tabac presse étant ouvert 

bref cette brioche aux prâlines mon péché mignon (j’en ai d’autres d’ailleurs )m’a apporté un peu de plaisir dans une journée qui s’annonce encore plus morose que les autres, je ne sortirai pas: aucune vraie sortie à l’horizon, d’ailleurs mon horizon se limite de nouveau à cette jolie vue et à mon salon ou je passe une grande partie de mon temps quand je ne suis pas sur mon bureau dans ma chambre 

car j’entends sortie, celles qui nous sont interdites: à plus d’une heure de route, libre donc d’aller à plus d’un kilomètre, car un kilomètre finalement c’est vite vu et cela ne permet que d’errer pour moi dans des rues vides à croiser des fantômes sur des trottoirs sans pouvoir me balader le long des berges, dans un parc ou tout simplement partir voir la mer ce qui m’aide à me ressourcer en humant l’iode qui me fait tant de bien, je ne parle pas des restrictions de liberté qui impliquent de ne pas voir sa famille ou ses amis mais de la simple liberté d’aller et venir dans des endroits ou l’on ne croise pas grand monde…

C’est cette liberté là qui me manque et me déprime avec ce sentiment que ce Covid et ce confinement série 2 puis série 3, 4 et plus, on nous vole non seulement nos vies mais aussi nos rêves et nos envies, ce n’est que ma pensée sur ces jours qui s’égrènent lentement sans surprise autre que ces entrées à l’hôpital et ces morts: chiffres avec lesquels on tente de nous culpabiliser 

nous avons pour survivre recommencé quelques rituels, le samedi soir nous commandons une pizza ( la pizzeria survit aussi avec ce système de commandes que nous allons chercher) et un dessert cette semaine: c’était mille feuille 

chaque matin Athena aussi instauré un rituel profitant que Mr Flint dort sur notre lit, elle me rejoint au salon et s’installe pour un câlin un moment de douceur 

comme il n’y a aucun mal à se faire plaisir et que rester chez soi n‘implique pas de trainer toute la journée en pyjama et même si j’ai ressorti les leggings de sport pour être à l’aise, j’ai commandé sur leur site et reçu ces jolies boucles d’oreilles mon autre péché mignon

j’ai repris un peu le chemin de la cuisine en réalisant un velouté pommes de terre tomate pour le diner du soir 

je vous fais grâce de mes commentaires sur les élections américaines, j’ai lu et entendu tant de choses qui m’énervent,  beaucoup oublient que le clown avait un bilan pas si mauvais, chacun ses idées et ses choix, et c’est un peu comme chez nous: entre la peste et le choléra le choix est difficile, et désormais j’ai l’impression que comme partout le vote est devenu un rejet de l’autre… alors je préfère cette image trouvée sur le net reflet de ce que j’aime

source du net

et ces mots de Mère Térésa:

le bonheur c’est tout petit, si petit que l’on ne le voit pas. Alors on le cherche, on le cherche partout. Il est là dans l’arbre qui chante dans le vent, dans le regard de l’enfant, dans le pain que l’on rompt et que l’on partage, la main que l’on tend.

Le bonheur, c’est tout petit, si petit, parfois, qu’on ne le voit pas. Il ne se cache pas c’est là son secret. il est là tout près de nous et parfois en nous.

le bonheur c’est tout petit, comme nos yeux plein de lumière et nos coeurs plein d’amour!

voilà mon délire dans cette chronique du dimanche que je vous souhaite agréable

 bonne semaine,

à dimanche prochain!