Pourquoi n’ai je pas de masque?
Quel est celui que je choisirai ?
Mais j’ai un masque, ne le voyez-vous pas?
Regardez mon sourire quand je m’évade,
Regardez la tristesse de mon regard quand je m’égare:
Il est mon visage, il colle à ma peau
et les rides se forment quand je souris , elles se creusent avec mes larmes,
Elles sont le reflet de ma vie … Ne le voyez vous pas ce masque?
Il est mes joies, il est mes peines, il semble invisible pour les autres,
Il est là quand on me demande si tout va bien: et tout va bien n’est ce pas?
Il se craquelle un peu parfois,
Il est mon visage… Je n’en ai pas besoin d’un autre…
Je ne veux pas vous attrister juste vous dire qu’il est moi !
à mes débuts sur la blogosphère j’ai rencontré une amie virtuelle perdue de vue depuis car elle a changé de vie, cessé de surfer sur nos blogs, arrêté le sien elle est simplement retourné à sa vie j’espère qu’elle y a trouvé le bonheur, avant de tout quitter sur la blogo elle m’avait fait cadeau d’un poème (anonyme) sur le masque j’ai eu envie de vous le faire lire après avoir écrit à Venise les quelques lignes qui précèdent:
Ne te laisse pas tromper par l’expression de mon visage car je porte le masque, des milliers de masques qui me font peur alors que je ne ressemble à aucun.
Je suis passé maître en déguisement mais ne te laisse pas faire.
Je fais semblant d’être sûr, que tout va bien chez moi et aux alentours,
que mon nom est sérénité et tranquillité mon jeu, que tout est calme et que je contrôle tout, que je n’ai besoin de personne.
Ne le crois pas. Même s’il te semble que je sois calme, ce n’est qu’un masque, toujours changeant, qui cache tout.
En dessous il n’y a pas de quiétude, en dessous c’est la pagaille, la peur et solitude.
Cela, je le cache, je ne veux que personne le voie. La panique m’envahit à la simple pensée de ma faiblesse et que tu pourrais le découvrir.
C’est pour ça que j’ai crée le masque, pour me cacher derrière, pour m’aider à faire semblant, pour me protéger des regards connus. Mais c’est ce type de regard mon vrai salut, mon seul espoir et je le sais. Bien sur, si derrière ce regard suivent l’acceptation, l’amour.
C’est l’unique moyen de me libérer de moi même et de cette prison que j’ai construit autour de moi. C’est l’unique chose qui peut me rassurer sur ce que je n’arrive pas à croire, que je vaux réellement quelque chose. Mais je ne te dis pas tout ça, je n’ose pas, j’ai peur que derrière ce regard il n’y ait pas l’acceptation, que l’amour ne suive pas.
J’ai peur que tu m’estimeras moins, que tu vas te moquer de moi, rire ; ce qui me tuera.
J’ai peur qu’au fond de moi même je ne sois rien, sans valeur et que tu vas le deviner et refuser.
C’est pour ça que je joue mon jeu, le jeux désespéré d’imposteur, l’air sûr à l’extérieur, l’air d’enfant effrayé à l’intérieur.
C’est comme ça que commence la lumineuse parade des masques et ma vie devient le champ de bataille.
Lorsque je bavarde avec toi, ma voix douce et des mots superficiels te dise tout et rien, alors que tout pleure en moi.
Ne laisse pas mes paroles te duper, je t’en supplie, écoute moi attentivement et essaye d’entendre ce que je ne te dis pas, ce que j’aurai aimé pouvoir te dire mais je n’y arrive pas.
Je n’aime rien cacher, je n’aimerai pas jouer les faux jeux, j’aimerai finir avec ça. Je voudrais être sincère, spontané, être moi même.
Mais tu dois m’aider, me tendre la main même si tu crois que c’est la dernière chose que je souhaite.
Seulement toi peux retirer de mes yeux ce regard vide de mort-vivant. Seulement toi peux me ramener à la vie, chaque fois que tu es sympa avec moi, tendre et quand tu m’encourages.
Chaque fois, quand tu essayes de comprendre, parce que tu veilles réellement, mon cœur prend des ailes, très petites et fragiles mais des ailes quand même.
Avec ta force tu me lèves, tu souffles la vie en moi. Je veux que tu saches ça, que tu saches combien tu m’es chère et importante, que tu peux représenter mon créateur si tu le décides.
S’il te plait, décide, ne me lâche pas. Cela ne sera pas facile. Longue certitude d’être vaurien à bâtir les épais murs autour de moi. Mais plus tu t’approches, mieux je pourrai payer de retour.
C’est incompréhensible mais malgré ce que les livres disent de l’homme, je suis souvent comme ça.
Je bataille contre la seule chose que je désire le plus au monde.
On m’a dit que l’amour est plus fort que d’épais murs et c’est là mon espoir.
S’il te plait, essaye de les abattre avec la main de fer car l’enfant est très fragile.
Qui suis-je, te demandes-tu peut-être?
Je suis celui que tu connais très bien.
Je suis tout homme ou toute femme que tu peux rencontrer sur ton chemin.
Peut-être même que … je suis toi ?
Qui sommes nous réellement derrière le masque? vaste sujet…
C’est pour cela que j’ai craqué pour la magie vénitienne !
On porte tous un masque, surtout sur le web… J’espère que ça va mieux, bisous !
Je crois qu’il est plus facile de porter un masque que de le laisser de côté et afficher tels quels nos sentiments, nos émotions, nos rires et nos larmes. Le masque est là comme une barrière invisible. Mais le risque est que nous nous perdions nous mêmes derrière ce masque. C’est là que le terrain devient glissant, quand on perd le contact avec nous-mêmes, qu’on dérive, qu’on laisse le masque décider pour nous.
Courage Courage Catherine, je suis de tout coeur avec toi.
bonjour,on se cache tous derrière un masque 😉 si je devais en acheter un, ce serait un masque chat je te souhaite une bonne journée bisous
De très jolis mots pour décrire une réalité : nous portons tous un masque , par pudeur, par timidité ou pour cacher au monde l’immensité de notre douleur . Celui du lion me tente mais saura-t-il m’insuffler la force ? Bisous catherine
Très beau texte Catherine. Je reste persuadé que tut un chacun enfile son masque en société.. Cela permet souvent de se protéger. Bises et bonne journée. ZAZA
Bonjour Catherine, quel beau poème émouvant, merci pour ce beau partage. Porter un masque peut parfois être utile mais être-soi même sans masque, c’est merveilleux quel que soit l’émotion ressenti… Une très belle et douce journée, bisou!
Nous en portant tous, des masques, mais savons-nous, nous-mêmes, qui nous sommes vraiment ? Avec tous ces masques, on ne finirait pas par s’y perdre ? Gros bisous
Merci pour tout à l’heure. J’ai passé un délicieux moment et j’espère que tu as pu, en ma compagnie, oublier un peu ton mal être. Gros bisous
bonsoir
heureusement que parfois il y à des masques
c’est une cachette comme une autre
bonne soirée Catherine
bises
vaste sujet!
je t’embrasse très fort ma Cath et j’ai pensé à vous car c’est mercredi!
gros bisous
pas: demande à Cris de t’emmener aux pipelottes gourmandes!
sophie
J’essais autant que faire se peut de ne pas me cacher justement derrière un masque, de toutes les manières, on a beau dire et faire, chaque écrit , chaque photos dévoilent un peu , et se cacher à quoi bon, cela voudrait dire de vivre toujours dans le faux , c’est bon pour ceux qui jouent et font le cinéma toute leur vie
Cet après midi, balade dans le Cantal, il a fait beau
Bisous
Houla … ça relève de la philosophie ta question, et il est bien tard !!!
Mais je pense que tout le monde porte plus ou moins un masque, au moins en public, ou devant notre famille ! Personnellement quand je veux faire croire que tout va bien, j’en porte un, forcément ! En fait c’est peut-être ici, sur la blogo que je suis la plus naturelle … peut-être parce qu’on ne me voit pas …
Très belle soirée, bisous !
Cathy
Le masque indispensable à toute vie ….
Le masque indispensable pour laisser la place au mystère.
Et derrière le masque????
J’irai voir ce We ce qu’il y a derrière à longwy
♡♡♡♡