j’ai rêvé d’une colombine,

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je ne pouvais trouvé plus jolie colombine que celle en blanc et mauve de l’an passé à Venise, elle portait une jolie capeline (et j’adore les chapeaux, principalement les capelines si élégantes) se promenait une longue plume blanche à la main, avait des larmes en strass mauve sur son masque et des chaussures élégantes, ainsi la colombine avait ce charme indéfinissable qui a séduit la photographe, celui de la simplicité du costume, tout était dans le regard et les geste… l’an passé, je l’ai imaginé cherchant son Pierrot:

en arrivant à Venise cette année, j’ai retrouvé ma Colombine par hasard le premier dimanche pour le coucher de soleil à San Giorgio… elle était accompagnée:

ma colombine avait trouvé son pierrot et formé une famille, ils étaient trois cette année à nous charmer, et à prendre la pose pour le coucher de soleil sur la lagune, et le spectacle pouvait commencer:

c’est aussi cela les masqués à Venise, un jeu de mouvement qui se décomposent, et lentement les silhouettes s’animent devant l’objectif… des détails qui attirent notre regard, comme l’enfant, la jeune fille qui a ce joli loup fleuri qui ne masque pas la fraîcheur de son visage, elle est en harmonie avec la Colombine:

elles ont cette connivence cette tendresse dans le geste et le regard qui nous charme:

pareil pour son pierrot, les gestes sont tendres le regard amoureux:

la Colombine junior apprend vite les gestes, sourit timidement, sa tante Chantal, la Colombine lui explique comment faire c’est un moment charmant de complicité en famille, ou la Colombine junior devient la star le temps d’une pose:

et le trio se reforme, le soleil derrière eux est en train de se coucher auréolant la lagune de cette teinte extraordinaire orangée

et les vêtements du Pierrot et des Colombines se parent de reflets

et la Colombine envoie un baiser à la photographe, à ce moment le temps semble suspendu, juste un jeu de mime entre les deux:

et la photographe saisit les yeux du Pierrot

la Colombine mauve en capeline de l’an passé a donc trouvé son Pierrot, elle ne sera plus triste désormais à Venise ou ailleurs… l’histoire finit bien!

la Colombine peut ranger son costume, celui qui nous a fait rêver et nous aura charmé le temps d’une soirée:

j’ai aperçu de nouveau la Colombine et son pierrot le lundi matin au rendez vous des masqués à L’Arsenal, le trio était très sollicité je n’ai pas réussi à les photographier, je les ai perdu de vue…

mais le lendemain en fin d’après-midi le long de la lagune, j’ai entendu mon nom, je me suis retournée j’avais devant moi le trio non costumé, la Colombine et son pierrot avait enlevé le masque, pour elle la fête était terminé elle rentrait en France…cette année ils n’étaient à Venise que trois jours: le temps de nous enchanter… L’an prochain Chantal ne sera plus la Colombine, elle aura un autre costume, un autre masque…

elle m’a dit de vous dire qu’elle n’avait jamais vraiment perdu son Pierrot, ils ont 30 ans de vie commune, et la colombine junior sa nièce venait pour la première fois au carnaval…

j’ai eu la chance de retrouver Chantal,  nous resterons en contact c’est l’un des petits riens qui mis bout a bout, forment la trame du bonheur ou de quelque chose qui y ressemble!

une jolie rencontre du carnaval de Venise comme j’ai eu la chance d’en faire cette année encore … et comme je vous en conterais d’autres au fil des prochains billets…

Mais c’était une jolie histoire, ne trouvez-vous pas?