le charme de Venise

3441534416344173441834419344203442134422344233442434425344263442734428344293443034431344323443334434344353443634437344383443934440344413444234443344443444534446344473444834449344503445134452344533445434455344563445734458344593446034461344623446534466344673446834469344703447134472344733447434475344763447734478344793448034481344823448334484344853448634487344883448934490344913449234493344943449534496344973449834499345003450134502345033450434505345063450734508345093451034511345123451334514345153451634517345183451934520345213453034532345333454034542345453455634585345963459834600346023460634608

de temps en temps me prends l’envie de retourner à Venise, d’emprunter de nouveau le grand canal un jour de grand bleu pour admirer les palais, le va et vient incessant des bâteaux, des gondoles, nous jetons un regard sur les canaux parfois si étroits qui rejoignent le grand canal cette artère si importante à Venise:

on embarque à San Marco:

nous passons la pointe de la douane, :située à la pointe du Dorsoduro, à côté de l’église Santa Maria di Salute. Sa silhouette fait partie des clichés de la ville, et pour cause: de la pointe de la Dogana di Mare vous avez un point de vue exceptionnel sur la place Saint Marc, la ville et les îles de la Giudecca et de San Giorgio Maggiore.

le bâtiment symbole de la ville datant du XVIIème siècle, a rouvert ses portes au public en 2009, il abrite désormais le nouveau musée d’art contemporain de Venise et sont ici présentées, en sus de l’espace du Palazzo Grassi, les œuvres d’art contemporain de la collection de François Pinault.

la pointe du bâtiment se termine par une petite tour surmontée d’un globe doré, soutenu par deux Atlantes de bronze. Une statue de la Fortune, servant de girouette est placée sur le globe.

A la pointe de la Douane, depuis l’installation du musée d’art contemporain des collections Pinault, le lampadaire situé au bout de la pointe fut remplacé, en 2009, par un éphèbe en marbre blanc tenant une grenouille à la main…..

source du net

Ce qui fut critiqué, notamment par la population vénitienne, ce n’est pas l’œuvre en elle-même, mais la suppression du fameux lampadaire vénitien pour laisser place à cette statue…. La municipalité de Venise a donc obligé François Pinault à retirer la statue de cet endroit mythique…

on aperçoit donc de nouveau le lampadaire a l’extrémité de la pointe de la douane:

l’église Notre Dame de la Salute s’impose à nous, massive et en même temps si majestueuse:

de belles façades des palais transformés en hôtels de luxe pour certains, nous avançons lentement ici pas d’excès de vitesse pour les bateaux bus qui sillonnent sans cesse le canal:

et des décors de mosaïques somptueuses qui resplendissent sur les façades de certains palais:

de beaux balcons:

et de belles couleurs:

de temps en temps une gondole rejoint le grand canal:

nous arrivons au premier pont: le pont de l’Accademia qui doit son nom tout simplement au musée de l’Accademia situé à l’une de ses extrémités.

Jusqu’au milieu du XIXe siècle le Grand Canal à Venise ne comptait qu’un seul pont, le pont du Rialto.

C’est à l’initiative des autrichiens, qui occupaient alors militairement Venise, que fut construit un premier pont métallique, enjambant le Grand Canal et permettant ainsi de relier le Campo de San Vidal du côté du Sestier de San Marco, avec le Campo de la Carità dans le Sestier du Dorsoduro.

Deux ans après le pont de l’Accademia fut créé un autre pont métallique sur le Grand Canal, celui de la gare.

En 1933, le pont métallique de l’Accademia fut remplacé par un pont de bois, conçu par l’architecte Eugenio Miozzi.

il suffit de passer le pont pour aller d’une rive à l’autre mais continuons notre route vers le second pont celui du Rialto:

au pied du pont Accademia quelques privilégiés possèdent de vrais jardins:

il doit faire bon s’y asseoir un moment:

après le tournant nous allons apercevoir le deuxième pont du Grand Canal,

mais nous continuons la visite demain si cela vous tente de voguer avec moi sur ces flots si paisibles…