les jardins de Monet à Giverny et sa maison: bonus

la maison de Monet à Giverny c’est la campagne alors dans le jardin le poulailler,  dit l’importance des volailles et des œufs au menu quotidien tandis que le verger, avec ses cordons de pommiers et ses  poiriers, et de garder tout l’hiver, au fruitier, les desserts de la terre. Au fond, la place ronde sous l’arbre se souvient des ouvrages des dames, occupation des lourdes canicules.

On le trouve non loin de la grande cuisine, juste quelques marches à descendre, elles sont bien belles et le coq est fier:

même quand le temps devient sombre et menaçant tout est beau dans ce jardin:

couchés, invite au voyage presque immobile, dans un infime clapotis qui n’effaroucherait ni les

Près des roseaux, d’un aster mauve, la barque en bois vert pâle, avirons sagement couchés, invite au voyage presque immobile, dans un infime clapotis qui n’effaroucherait ni les reflets des saules en longues chevelures, ni les feuilles pâlies flottant sur l’eau. C’est ça, aussi, le miracle de Giverny : malgré les autres, chacun y redevient soi-même ; chacun trouve au bord de l’étang ce reflet du bonheur qui chante pour lui seul son secret de lumière.
Extrait de « Les chemins nous inventent »,
Editions Stock,
par Philippe Delerm

Monet a peint son pont 45 fois

Je vous souhaite un bel été…